Auto mesure santé

Publié le par JPex

Une alimentation trop riche ? Une sévère tabagie ? Une consommation nocive d'alcool ? Certains excès peuvent être dépistés en quelques clics sur Automesure.com. Limiter ses abus peut avoir des conséquences salvatrices : en France, les maladies cardio-vasculaires représentent la première cause de mortalité, avec 180 000 décès par an, avant les cancers - 150 000 morts.

 

"Ce site est un plaidoyer pour l'autonomie du patient. Un individu bien informé est capable de mieux prendre en charge sa maladie", explique Nicolas Postel-Vinay, médecin attaché au service de santé publique et d'informatique médicale à l'hôpital européen Georges-Pompidou (Paris), et directeur d'Automesure.com.

Le site propose un outil de calcul de l'indice de masse corporel (IMC). Une simple équation "permet d'estimer la quantité de masse grasse de l'organisme à partir du poids et de la taille". Au-dessus de l'indice 30, Automesure.com invite l'internaute à consulter un médecin pour traiter son obésité. "La relativisation individuelle est une règle de base de la médecine, complète Nicolas Postel-Vinay, mais il y a très peu de variations entre les individus. Néanmoins, le système de calcul n'est pas adapté aux enfants, aux femmes enceintes et à certains sportifs de haut niveau dont la masse musculaire est importante."

 >  http://automesure.com/

"DÉGAGER DU TEMPS"

 

Pour compléter le constat de surpoids, l'internaute est invité à "automesurer" son tour de taille. "Le gros ventre est synonyme d'une grande quantité de graisse cumulée, et entraîne un risque cardio-vasculaire et de diabète", précise encore le médecin.

Les accros à la cigarette peuvent également réaliser en ligne le "test de Fagerström" afin d'évaluer, en six questions, leur dépendance à la nicotine. Concernant l'alcool, un audit de moins d'une minute dresse un premier bilan de dépendance.

Le site propose une information au sujet d'autres systèmes d'automesure nécessitant un équipement, comme le tensiomètre ou les systèmes d'autocontrôle glycémique pour le diabète. "Dix millions de Français souffrent d'hypertension, trois millions subissent un diabète et trois millions doivent vivre avec un asthme. Des maladies que l'on n'efface pas mais que l'on gère, notamment grâce à un nombre de paramètres mesurables", ajoute Nicolas Postel-Vinay.

"Le conseil médical a ses limites, note toutefois le médecin. Rien ne remplace la consultation. Mais l'autonomisation des patients peut permettre de soulager le rythme de prise en charge en réduisant le nombre de consultations pour un simple bobo, et donc de dégager du temps pour ceux qui en ont vraiment besoin." 

(Source: www.lemonde.fr)

Publié dans Santé

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